Les bonnes questions sur l’agriculture gabonaise
L’organisation en simultané ces derniers jours au Gabon, de la foire internationale de l’agriculture, du 21 au 27 octobre 2013 et les premières assises de l’agriculture on
Par Brainforest
- 01/01/1970 à 00:00:00 - Modifié le 01/01/1970 à 00:00:00
Aussi, la participation du Gabon a été marquée par la présentation de diverses initiatives, organes et structures œuvrant au redressement du domaine agricole, et qui mériteraient d’être encouragés. Nous pouvons citer entre autre, l’ ACCOPA , qui est une Agence de Collecte et de Commercialisation des Produit Agricoles ; HORTA , une société horticulture , d’arboriculture ; le Projet développement et d’ investissement agricole qui dispose de plusieurs composantes dont l’appui conseil aux producteurs , l’appui a la structuration professionnelle, une composante de transformation agroalimentaire , une composante recherche d’ accompagnement , une composante formation professionnelle agricole et bien d’ initiatives encore, à l’image du projet "on mange local" initié récemment dans la province de l’ estuaire , grâce à un partenariat tissé entre l’O N G italienne Alisei et Brainforest dont le but est de réduire la dépendance du Gabon notamment de Libreville vis avis de l’extérieur à travers un programme d’appui multiformes aux coopératives et associations paysannes agricoles .
Au regard de cette floraison de structures et d’initiatives qui travaillent en complément des activités déjà menées par les différentes directions du ministère de l’agriculture, à savoir, la Direction générale de l’élevage ; la Direction Générale des pèches et de l’aquaculture, on a du mal a comprendre l’eternel retard de l’agriculture gabonaise. Nous nous demandions plutôt si les assises qui soutenaient l’organisation de cette foire n’auraient pas mieux travailler en faisant une sorte d’inventaire sur la rentabilité de toute ces structures, en révélant de ce fait leurs manquements et comment les améliorer. Le constat fait est que, ces assises ont plutôt débouchés sur plusieurs recommandations telles que : la prise en compte des producteurs agricoles nationaux dans le processus de validation du plan d’ investissement agricole , la hausse du budget alloué à la promotion de l’agriculture capable de réduire le taux d’importation des produits alimentaires mais aussi qu’il soit capable d’ augmenter sa participation au PIB et en réduisant la dépendance vis avis de l’extérieur. Sans pour autant négliger la pertinence ce ces recommandations, il aurait été souhaitable de les élargir en ciblant de façon concrète la valorisation et l’amélioration des techniques de toutes ces structures et initiatives qui déjà a leur niveau essaient de propulser l’agriculture nationale, on en veut pour preuve la qualité de leur exposition à la foire.
Toutefois, au sortir de ces deux évènements de haute portée pour la dynamique du secteur agricole Gabon. Aussi, pendant ces Assises est on revenu sur la création d’une école et dune université dans le woleu_Ntem. Mais, La multiplication des outils est- elle gage de la mise en place d’une meilleure stratégie visant la bonne utilisation de ces nouvelles ressources humaines ? alors que l’on sait que le Gabon dispose de plusieurs ingénieurs agronomes qui , au lieu de travailler sur le terrain , se retrouvent dans les bureaux du ministère et des directions de l’ agriculture. Comment comprendre aussi, qu’avec autant de structures, de projets et d initiatives privées ou publiques, le Gabon n’atteigne même pas 6% de contribution au PIB ? Ce sont autant de bonnes questions qui méritent de trouver des solutions et constituer des pistes à explorer pour remédier aux problèmes du secteur agricole dans ce pays.
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