Blocage d’une cargaison suspecte de bois exotique estampillé WCTS en Belgique.
Dans un communiqué de presse datant du 13 juillet 2019, Greenpeace annonce le blocage d’un chargement suspect de bois (Padouk) exotique au port d’Anvers, et qui appartiendrait à la très controversée société chinoise WCTS, fortement impliquée dans «l’exploitation destructive et illégale de la forêt tropicale Gabonaise »
Par Brainforest
- 15/07/2019 à 11:54:39 - Modifié le 19/07/2019 à 12:45:07

Ci-contre, une Photo Greenpeace montrant un chargement de bois scié gabonais produit par WCTS
Ce blocage du bois précieux marqué WCTS au niveau du port d'Anvers, "plaque tournante pour le bois illégal", intervient un mois après la publication par l’EIA, d’une série de vidéos mettant en cause cet opérateur dans de nombreux cas d’exploitation illégale des forêts, de trafic d’essences protégées et d’évasion fiscale au Congo, et tout particulièrement au Gabon, avec l’affaire « kevazingogate » qui a défrayé la chronique durant la période allant de Mars à Mai 2019.
Pour l’heure, Greenpeace, auteur de ce blocage, a sollicité auprès du gouvernement Belge une enquête pour établir la légalité et l’identité de l’importateur de cette cargaison de Padouk scié provenant de la société WCTS; il s’agit donc pour cette opération de lutte contre l’exploitation illégale des forêts , de s’assurer que « la législation européenne sur le bois, qui impose aux importateurs d’être très prudents et de prendre toutes les mesures nécessaires pour minimiser le risque d’importer du bois récolté illégalement », a bien été respectée.
Sur le plan national et international, l’étau semble se resserrer davantage sur le réseau des trafiquants de bois qui alimente l’exploitation illégale des forêts du Bassin du Congo, aux détriments des communautés et des autres couches marginalisées; Le profit de cette lutte reste donc très attendu de leur côté.