Les plantations agro-industrielles, menace sérieuse pour le mode vie des populations rurales au Gabon
Par Brainforest
- 01/01/1970 à 00:00:00 - Modifié le 01/01/1970 à 00:00:00
Toutes les études scientifiques menées à ce sujet indiquent que ces plantations auront de lourdes conséquences aussi bien sur la ressource que sur les activités humaines. Il y a, par conséquent, risque de voir éclater des conflits sociaux. Les coûts politiques et sociaux d’une telle situation seraient beaucoup plus importants que ceux liés à la mise en œuvre d’un ensemble de mesures préventives. Déjà, de nombreux doutes subsistent quant à la légalité du processus ayant conduit à l’attribution des terres aux multinationales Olam et SIAT.
La protection des droits et du mode de vie des populations dans un contexte de développement des plantations agro-industrielles passe par des réformes de fond à même de garantir la survie des activités traditionnelles.
L’agriculture au Gabon est considérée comme une activité marginale et peu performante. Son développement éventuel est jugé problématique du fait d’une part, de la prééminence des politiques forestières et d’un cadre juridique fondé sur le principe de domanialité intégrale, d’autre part. Promulguées en 2009, les lois 22 et 23/2008 portant respectivement Code agricole et politique de développement agricole durable définissent d’une part, les conditions d’investissement dans l’agriculture, les incitations fiscales y relatives, et d’autre part, les objectifs poursuivis ainsi que les modalités d’aménagement de l’espace rural et d’occupation des sols.
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